La vidéo d’un couple faisant l’amour dans l’église Saint-Michel à Bree, dans le Limbourg, fait un scandale depuis sa publication mercredi sur les réseaux sociaux.

Les deux suspects d’une sextape tournée dans l’église Saint-Michel de Bree, dans le Limbourg, ont été identifiés, a indiqué jeudi le parquet limbourgeois. La police locale avait ouvert une enquête la veille pour diffusion de matériel pornographique et outrage public aux moeurs.

La vidéo porno, tournée dans le lieu de culte, a fait le tour des réseaux sociaux. Entre-temps, la police a pu identifier et interroger les deux suspects. Ceux-ci ont reconnu les faits. L’homme et la femme en question ont eu des rapports sexuels alors qu’ils se trouvaient devant l’autel. La fabrique d’église a porté plainte.

Attention, les images qui suivent peuvent choquer.

« Immédiatement après leur audition, les deux suspects ont été déférés devant un magistrat du parquet. Ce dernier les a sermonnés et leur a imposé une procédure de médiation pénale en concertation avec le service des maisons de justice. Ils doivent tous deux suivre une formation qui les fait réfléchir sur les faits commis et leur impact », explique le magistrat de presse, Jeroen Swijsen.

« D’autre part, cette procédure fait appel à un assistant de justice qui contacte les auteurs et les victimes en vue de parvenir à un accord. Ainsi, un signal clair est envoyé à la société et aux suspects en mettant l’accent sur la réparation du préjudice pour les victimes », souligne le parquet du Limbourg.

« Stupide »
Nos confrères de HLN indiquent que le couple a été interrogé. Identifiés, les deux protagonistes ont reconnu les faits. « C’était stupide », ont-ils déclaré auprès des forces de l’ordre.

Si les noms de ces deux personnes commencent à fuiter sur les réseaux sociaux, tous deux affirment qu’ils n’avaient pas l’intention de diffuser les images sur internet. Ils martèlent que leur partie de jambes en l’air n’était pas préméditée et qu’ils ne voulaient pas humilier la communauté catholique du pays. L’homme et la femme parlent d’une « pulsion sexuelle ».

De son côté, la police ne communique pas sur la façon dont la vidéo s’est retrouvée sur le web.