Le médecin le plus populaire du PAF a fait des expériences sur ses propres limites durant ses études de médecines. Au travers de substances illicites, il tentait d’améliorer ses performances d’étudiant…

Michel Cymes ne se présente plus. Depuis des années maintenant, il est LE médecin du PAF et ne cache pas apprécier avoir cette double casquette d’animateur et de docteur. En effet, ce sont davantage ses interventions dans les médias ou les émissions qu’il présente qui font parler de lui. Et plus du tout sa pratique en tant que médecin.

Néanmoins, pour pouvoir intervenir comme il le fait, Michel Cymes a dû faire de très longues études et continue encore aujourd’hui de se tenir à jour des avancées de la science. Pendant la pandémie, il a aussi appris à éviter d’émettre ouvertement des hypothèses. Que celles-ci soient optimistes ou pessimistes, le retour de bâton n’est jamais très facile à encaisser.

Heureusement, malgré sa réputation mise à rude épreuve, le voilà de retour dans les bonnes grâces du public. Et surtout plus sincère que jamais. Serait-ce la raison pour laquelle Michel Cymes se confie sur sa période sombre ? nous revient avec vous sur ses études en fac de médecine.

Michel Cymes a pris des amphets !

Les lecteurs d’nous le savent, les études de médecines ont la réputation d’être les plus longues et les plus difficiles entre toutes. Elles sont très exigeantes puisque le métier qui est à la clé suppose d’exercer un certain pouvoir sur la santé de ses congénères. Ainsi, tout le monde ne réussit pas ses études de médecine.

Les étudiants qui se lancent dans ce parcours savent aussi qu’ils peuvent dire adieu aux sorties entre amis et qu’ils devront même raccourcir leurs nuits pour tenter de valider leurs examens. Michel Cymes ne raconte pas d’histoires, il se souvient de cette pression constante.

Une pression que certains élèves parviennent donc à amadouer en trompant leurs sens. Contre le manque de sommeil et la perte de concentration, certains médicaments étaient tout indiqués. Sur les ondes de France Inter, Michel Cymes admettait alors avoir pris ces fameux cachets…

« Il fallait que je tienne. L’internat est une préparation terrible. Pour tenir le plus longtemps possible, pour bosser, j’ai pris un médicament. Je crois que ça s’appelait ‘l’ordinateur’ à l’époque. », déclarait Michel Cymes en septembre 2018.

Des aveux en demi-teinte

C’était ensuite des années après ses études de médecine qu’il réalisait que ces fameux médicaments qu’il avait tant consommé étaient en réalité des amphétamines. Coup dur pour Michel Cymes ? C’est ce que l’on pourrait croire.

« J’ai regardé quelques années après ce que c’était, parce que je ne savais pas, et c’était des amphets. Donc tout ça pour pouvoir tenir, oui ! », admettait tout de même haut et fort Michel Cymes. Cependant, il ne semble pas vraiment regretter cette période qu’nous qualifiera de sombre. Il semble plutôt conscient des risques qu’il a pris et précise donc qu’il a attendu sa sixième année de médecine pour oser s’auto-médicamenter en quelque sorte.

« Parce que vous ne connaissez pas très bien la médecine et que vous ne savez pas ce qu’il faut prendre ou pas. Mais moi, je reconnais aujourd’hui que pour préparer l’internat, c’est-à-dire en sixième année de médecine, j’ai pris des amphétamines. », ajoutait-il.