Sujet sensible et fascinant, la mort est un domaine de recherche à part. Des scientifiques se sont intéressés au processus de traitement de l’information du décès dans le cerveau. Il passe par 5 phases distinctes avec que nous ne rendions notre dernier souffle.
La mort est un phénomène qui met rarement à l’aise. Pourtant, elle fait partie de la vie au même titre que la naissance. Elle est donc un processus unique qui mérite un intérêt scientifique accru. Alors, des chercheurs se sont penchés sur le décès en tant que phénomène. Et plus particulièrement sur le cerveau lors de cette la délivrance de cette ultime information à l’organisme.
Il en ressort que lorsque les cellules du cerveau meurent, cet organe passe pas cinq phases distinctes. Des neurologues et autres scientifiques ont détaillé chacune de ces phases qui clôturent la vie de tout un chacun.
Comment le cerveau fait face à la mort
Dans la première phase du phénomène, l’apport en oxygène est inexistant. Le cerveau ne peut donc plus fonctionner normalement, il ne peut plus communiquer d’informations au reste du corps.
Ce sont 10 secondes de manque d’oxygène qui suffisent au cerveau pour passer dans une sorte de mode d’autodéfense. Avant la mort, c’est l’évanouissement du patient. Si l’apport en oxygène n’est pas rétabli, le coma ou le décès peuvent suivre très rapidement.
Dans une deuxième phase, le cerveau reçoit à nouveau de l’oxygène mais il a été endommagé du fait d’en avoir été privé. Les scientifiques appellent cette étape celle du syndrome d’enfermement.
En somme, la personne est consciente mais elle n’a plus le contrôle de son corps à cause des lésions laissées dans le cerveau. Souvent les patients ne peuvent plus que remuer leurs orteils ou bouger leurs paupières.
Une dégénérescence aux durées très aléatoires
C’est ensuite une troisième phase qui est décrite par les scientifiques. Une étape de plus au cours de laquelle le patient approche de la mort. Dans celle-ci, il est question d’un coma éveillé. Le cerveau ne fonctionne plus suffisamment bien et la personne n’est donc plus capable d’avaler sa salive ou de respirer seule.
Dans cette phase-ci, il est difficile de savoir si les personnes sont réellement conscientes ou non. Elles ont les yeux ouverts et semblent réagir aux sollicitations de leurs muscles, au contact. Mais rien d’autre ne fait illusion d’une quelconque conscience.
Ensuite, dans la quatrième phase, les patients sont dans un état comateux plus avancé encore. Elles n’ont donc plus de réactions aux stimuli musculaires et leurs yeux sont fermés. Lors de cette étape, il revient aux familles des patients de décider de prolonger ou non l’assistance médicale qui les maintient « en vie ». Mais elles n’ont en général pas vraiment le choix en vertu de l’engagement des médecins contre l’acharnement thérapeutique.
Enfin la cinquième phase intervient et les lecteurs d’nous comprendront qu’elle est très délicate à définir. En effet, il s’agit de l’ultime étape, celle de la mort cérébrale. Dans certains cas, l’activité cérébrale augmente avant de disparaitre totalement.
Si cette phase est si délicate c’est qu’il est déjà arrivé, très rarement mais tout de même, que des patients déclarés en état de mort cérébrale reviennent à eux.